15. 144... et des milliers

144 000.

 

Ce nombre apparaît dans la Bible, dans l’Apocalypse de Jean (chapitre 7) pour indiquer le nombre des Élus : les 12 tribus d'Israël de 12 000 membres qui sont les « serviteurs marqués du sceau divin » :

 

« Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël : de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille; de la tribu d'Aser, douze mille; de la tribu de Nephtali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille; de la tribu de Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu d'Issacar, douze mille; de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. »

 

Cependant, la référence aux douze tribus d’Israël n’apparaît pas dans l’Apocalypse de Jean, retranscrite en 1935 dans l’entourage d’Abdruschin :

 

« Il y avait cent-quarante-quatre mille esprits humains que Dieu avait élus comme serviteurs de Son Fils. Ils devaient porter au front le signe de l'Éternel, et ils devaient rester préservés de toutes les affres qui grondaient sur la terre. Par la suite, ils devaient aider Son Fils Éternel, Sa Volonté, à édifier le nouveau règne. »

 

Et un peu plus loin :

 

« Et je vis le Christ Jésus, l'Amour de Dieu, se tenir sur une haute montagne, et auprès de Lui les cent-quarante-quatre mille, qui avaient été choisis comme serviteurs du Tout-Puissant. Tous, ils portaient inscrit à leur front un des noms éternels. Et ils attendaient avec impatience le Seigneur de tous les mondes auquel Jésus devait les conduire. » (L’Apocalypse de Jean – Appels de la Création originelle – seconde partie) - Éditions « der Ruf » – 1935.)

 

Dans cette retranscription de l’Apocalypse, qui nous semble la plus juste car éditée du temps d’Abdruschin, il n’est nullement fait mention des douze tribus d’Israël.

 

Pourquoi cela ? Est-ce que la mention des douze tribus aurait été rajoutée dans l’Apocalypse biblique, alors qu’elle n’existait pas dans le texte original ?

 

Les douze tribus d’Israël sont essentiellement mentionnées dans la Genèse, le premier livre de l’Ancien Testament, au tout début de la Bible.

 

Comment se fait-il que celles-ci réapparaissent étonnament dans le dernier livre du Nouveau Testament, à la fin de la Bible ?

 

Évidemment, il pourrait y avoir une certaine logique d’établir la correspondance : « 144 000 élus = 12 tribus x 12 000 membres », car 144 est le carré de 12.

 

Mais 144, c’est aussi la relation 36 x 4.

 

Si nous considérons les nouvelles révélations abordées dans notre étude, les élus ne dépendraient pas forcément du carré du nombre 12, mais plutôt des 36 anneaux de la Création multipliés par les 4 genres fondamentaux ! Ce qui n’est pas la même chose.

 

Nous pensons donc qu’au fil des siècles, la mention sur les tribus d’Israël a été rajoutée dans le texte original, en raison d’une mauvaise interprétation du nombre 144 par les traducteurs et transcripteurs.

 

Non. Les 144 000 élus ne sont pas issus des tribus d’Israël de l’époque biblique, même si certains ont effectivement été incarnés à cette époque, mais ils ont été avant tout appelés en fonction de leur genre spirituel et de leur mission dans la Création.

 

Nous devons maintenant nous arrêter sur le nombre 1000, qui n’est ici attaché qu’à la notion de « multitude », rien de plus.

 

En effet, deux notions sont à retenir dans le nombre 144 000 :

 

-          le terme 144, strictement exact, à l’unité près, car il dépend de la structure même de la Création.

 

-          le terme 1000 dont le seul but est de nous apporter une notion de quantité et d’abondance.

 

En premier lieu, 144 fait référence aux 144 disciples du Fils de l’Homme. Comme déjà dit, les disciples se répartissent selon :

 

-          leur genre masculin ou féminin : 72 disciples femmes et 72 disciples hommes ;

 

-          et les 36 anneaux de la Création fois les 4 genres spirituels fondamentaux.

 

Or les 144 disciples sont ensuite suivis par des milliers d’appelés. Combien exactement ?...

 

Des milliers… et des milliers.

 

En toute logique, l’expression 144 000 doit être comprise de la façon suivante : 144 et des milliers…

 

Ou : 144 disciples. Et des milliers d’appelés.

 

En réalité, s’il existe un nombre très précis de disciples dépendant de la structure même de la Création (144), il ne peut y avoir un nombre exact d’appelés.

 

Nous ne pouvons pas affirmer qu’il y aurait exactement 1000 appelés qui suivent chaque disciple, ce qui ferait 144 x 1000 = 144 000 appelés. Pourquoi ?

 

Parce que nous utilisons depuis des siècles le système décimal (employant la base 10) pour nous aider à compter (10, 100, 1000), alors que la Création est au départ structurée selon une simple construction binaire (qui a pour base 2), dépendant de la Croix primitive à deux branches !

 

La base 10, qui a pu émerger au fil des siècles du fait que nous pouvons compter avec nos 10 doigts, n’est pas rattachée directement à la Croix qui vibre principalement avec :

 

·         la base 2 (2 branches)

 

·         la base 4 (2x2= 4 demi-branches)

 

·         la base 12 (4x3=12 avec la Croix dans sa triple manifestation).

 

Faisant suite au terme 144, le terme 1000, nombre lié à la base 10 (10x10x10) n’a pu donc être donné que pour indiquer, dans notre système de numération, une notion de multitude : il y a bien une multitude, un nombre important, soit des milliers d’appelés qui suivent et aident les 144 disciples. Mais combien ? Cent-mille, deux-cent-mille, trois-cent-mille ? On ne le sait pas ! Car cela dépendit et dépend encore grandement de leur volonté à servir !

 

A ce sujet, il ne faut pas oublier la parole d’Abdruschin qui montre que tout est variable concernant les appelés : « Derrière chaque Appelé se tiennent encore beaucoup d'âmes humaines, en tant que remplaçantes possibles, qui portent en elles une aspiration beaucoup plus sérieuse et qui estimeront l'Appel avec bien plus de considération, comme le plus grand Joyau qui puissent leur échoir. » (Exposé inédit « Croix d’Or »).

 

 

 

Pour revenir à la notion de multitude, un exemple similaire compréhensible est donné dans l'Apocalypse, chapitre 20, puis dans le Message pour définir le Royaume de Dieu sur la Terre : le Règne de Mille ans.

 

Le terme « mille » ne signifie pas que le Règne durera exactement 1000 ans, mais il donne seulement la notion d’un Règne d’une longue durée.

 

Il pourrait en effet durer des millénaires ! Un terme plus juste serait de dire « le Règne millénaire » ou « le Millénium », expressions d’ailleurs également utilisées dans le Message.

 

Abdruschin donne une réponse claire, à ce sujet, dans une allocution inédite :

 

« Le Millénium ! Toutefois, il ne durera pas seulement mille ans mais bien plus encore car mille ans sont seulement un jour devant Celui qui vous le promis dans Sa Grâce. » (« Le Devoir » Allocution inédite par Abdruschin)

 

Alors à la question de savoir quel est le nombre exact d’appelés ?

 

Que chacun d’entre nous réfléchisse et s’examine en lui-même et pour lui-même. La réponse est en notre for intérieur…

 

Comment devons-nous donc compter ?!

 

Pour comprendre la Croix et la structure de la Création, nous devons avoir une autre approche et appréhender les chiffres et les nombres différemment.

 

Dans notre étude sur la Création, nous devons tout d’abord considérer autrement, comme nous venons de le faire, tous les nombres qui se réfèrent à la base 10, même si cela a été notre façon de compter depuis des millénaires.

 

Ainsi la plupart des nombres qui se terminent par zéro, en base 10, comme 10, 100, ou 1000, ne peuvent être donnés dans la Bible ou dans le Message que pour donner des ordres de grandeurs. Rien de plus.

 

Ces nombres ne structurent pas la Création !

 

Par exemple, lorsqu’Abdruschin indique dans son Message que l’être humain n’a pas reconnu la centième partie de la Valeur du Message, il nous donne simplement un ordre de grandeur, compréhensible à tous selon notre façon de compter. Rien de plus.

 

Par contre, lorsqu’il précise : « La dix-huitième partie de la Force divine, vous ne l’avez pas utilisée ni répandue. », il nous donne une précieuse indication sur un nombre structurel de la Création et auquel nous sommes tous intimement reliés !

 

A nous de reconnaître à présent les nombres précieux des autres nombres donnés dans le Message.

 

Par exemple, de nombreux multiples de 2, 4 et 12 sont importants. Nous n’en citerons que quelques-uns, que nous avons déjà évoqués dans notre étude :

 

-          2, Amour et Justice,

 

-          2 Fils de Dieu,

 

-          2 branches de la Croix (passive et active),

 

-          2, masculin et féminin, actif et passif, positif et négatif,

 

-          2 axes cardinaux,

 

-          2 équinoxes, 2 solstices,

 

-          2 étoiles, 2 cristaux (féminins et masculins),

 

-          4 grands Créés primordiaux,

 

-          4 grandes Créées primordiales,

 

-          4 animaux ailés et initiés qui gardent le Trône de Dieu,

 

-          4 premières colonnes de la Création,

 

-          4 tempéraments principaux,

 

-          4 éléments fondamentaux de la Nature : le Feu, l’Eau, l’Air et la Terre,

 

-          4 saisons de l’année,

 

-          4 signes cardinaux, 4 signes fixes, 4 signes mutables du Zodiaque,

 

-          4 demi-branches de la Croix,

 

-          4 pointes majeures de la Croix,

 

-          8 pointes mineures de la Croix,

 

-          12 pointes de la Croix,

 

-          12 genres spirituels,

 

-          12 tempéraments,

 

-          12 signes du Zodiaque,

 

-          12 mois,

 

-          12 apôtres de Jésus,

 

-          12 grands Chevaliers,

 

-          12 Parties cosmiques,

 

-          12 heures de la journée ou de la nuit,

 

-          12 portes de la Jérusalem céleste,…

 

-          18 anneaux masculins,

 

-          18 anneaux féminins,

 

-          18 périodes de la Création,

 

-          24 apôtres d’Abdruschin,

 

-          24 heures de la journée,

 

-          24 Anciens dans le Divin,

 

-          36 anneaux de la Création,

 

-          36 décans en astrologie,

 

-          72 disciples femmes,

 

-          72 disciples hommes,

 

-          144 disciples.

 

 

 

S’il fallait maintenant reconstituer notre système de numération pour se rapprocher le plus de la structure de la Création, il faudrait certainement compter en base 12.

 

D’ailleurs nous le faisons déjà avec nos 12 heures de la journée ou de la nuit, nos 12 mois de l’année ou nos 12 signes du zodiaque.

 

« Tant d'un point de vue mathématique que pour d'autres côtés pratiques, le système en base 12 est meilleur que le système décimal. En effet 2, 3, 4, 6 sont des diviseurs de 12, ce qui facilite la mise en fraction. Comparé aux diviseurs 2 et 5 du système décimal, le système duodécimal offre plus de possibilités. » (Source Wikipédia)

 

Mais au-delà de ces côtés pratiques, le système de numération devra un jour passer de 10 à 12, afin de s’adapter tout simplement à la structure de la Création !

 

 

 

Notre manière de compter doit également s’adapter à la vibration de la Création…

 

En effet, nous comptons mal !

 

Pour comprendre la Création, nous devons avoir une approche vibratoire des nombres.

 

Reprenons nos dix doigts, qui seraient à l’origine de notre système décimal.

 

Lorsque nous comptons sur nos doigts, nous comptons les doigts, certes. Mais on en oublie de compter « entre les doigts ».

 

Car les doigts n’existeraient pas si l’espace interdigital n’existait pas…

 

Un autre exemple : Dix coups de cloches sonnent lentement, perçant le silence de la nuit…

 

Evolution temporelle représentant l’intensité sonore des coups de cloches

 

Les dix coups n’existeraient pas si le silence qui les sépare n’existait pas ! Avant, après et entre les coups !

 

Les montagnes n’existeraient pas sans les vallées… Le jour n’existerait pas sans la nuit, etc.

 

Si nous voulons comprendre la Réalité de ce monde, il nous faut compter aussi les espaces, le « vide », le silence.

 

Les anneaux masculins de la Création n’existeraient pas si les anneaux féminins n’existaient pas !

 

Les anneaux féminins, sombres, passifs, sont comme le silence entre les coups de cloche, les vallées entre les montagnes ou les nuits entre les jours. Et ces anneaux sont tout aussi importants que les anneaux masculins, actifs.

 

Il nous faut compter tous les anneaux, masculins et féminins, c’est-à-dire le signal périodique de la Création, sinon nous ne comptons que la moitié de la Vérité de ce monde.

 

On pense à ce que l’on voit, à ce que l’on entend, à ce qui agit, mais l’invisible, le silencieux, le passif est tout aussi important dans la vibration de l’Univers que ce qui se matérialise.

 

Nous devons glisser sur la vibration de la Création en considérant le Tout !