8. La Lumière se trouve à l'Est

C’est assez fantastique, pour nous petits esprits humains, d’avoir la possibilité de pressentir l'immensité de la Création.

 

Plus nous avançons dans cette étude et plus nous pouvons nous sentir minuscules, moins que rien… des microbes de microbes…

 

Nous sommes insignifiants, au fin fond de la Création, et pourtant il nous est permis de pressentir spirituellement notre Création, de pouvoir même en concevoir sa structure et sa grandeur. C’est prodigieux quand on y pense posément.

 

Nous nous trouvons sur une petite planète, la Terre, gravitant autour d’une étoile, notre Soleil.

 

Le Soleil est une petite étoile parmi les quelques centaines de milliards d’étoiles que contiendrait notre galaxie, qui a la forme d’un disque spiralé et que nous appelons la Voie lactée.

 

Notre galaxie se trouve quelque part dans « l’Univers observable », c’est-à-dire que l’on peut observer avec nos moyens humains terrestres, nos yeux ou nos télescopes. Les scientifiques estiment que le diamètre de cet Univers observable est de 100 milliards d'années-lumière (10 000 milliards de kilomètres).

 

Celui-ci contiendrait environ 7×1022 étoiles (un sept suivi de 22 zéros…), répandues dans environ 100 milliards de galaxies. Ne dit-on pas communément qu’il y a plus d’étoiles dans le ciel que de grains de sable sur Terre… et cela est certainement vrai…

 

De plus, les scientifiques reconnaissent eux-mêmes la possibilité que l’Univers observable ne soit qu'une petite partie d’un Univers réel beaucoup plus grand.

 

En effet, notre Univers observable ne pourrait être qu’une partie de notre Partie cosmique qui se nomme Éphèse. Dans la logique des choses, on peut supposer qu’Éphèse est immense par rapport à notre Univers observable.

 

Enfin Éphèse fait partie des sept Parties cosmiques spiritualisées que contient notre Création dans le grand anneau de la matière.

 

Sur la base de nos travaux, nous allons maintenant positionner Éphèse sur notre schéma de la Création et par conséquent nous positionner symboliquement :

 

La Création entière est bien plus grande qu’Éphèse. C’est dans la logique même des Lois universelles : plus nous nous rapprochons du Centre de la Création, plus c’est immense. Ainsi, les salles du Temple du Saint Graal contiennent, à elles seules, des mondes.

 

Tous ces rapports présentés ci-dessus nous permettent-ils de reconnaître à la fois notre petitesse, notre place dans la Création et l’existence du Créateur ?

 

« Tout le savoir de la Création est nécessaire pour parvenir au pressentiment de la Grandeur de Dieu, et ainsi parvenir à la vraie connaissance de Dieu. » (Exposé n°28 §61 « La reconnaissance de Dieu » – Résonances I du Message du Graal – Abdruschin)

 

Dans son Message, Abdruschin nous a clairement signifié qu’il nous faut pour cela reconnaître et comprendre les rapports reposant dans toute la Création :

 

« Ce sont les rapports que je veux tout d’abord vous donner, non les détails ! C’est seulement une fois que ce grand rapport d’ensemble est fermement établi pour vous, que vous pouvez ensuite, conscients du but, aller aussi dans les détails sans risquer pour autant de perdre la vue du rapport d’ensemble » (Exposé n°47 §55 « Des fils de lumière au-dessus de vous ! » – Résonances I du Message du Graal – Abdruschin).

 

Abordons maintenant le grand cycle de la matière.

 

« Dans le cycle éternel, il existe une constante création, semence, maturation, récolte et décomposition, pour, fraîchement renforcé dans l'alternance de la liaison, adopter, à nouveau, d'autres formes, lesquelles se hâtent au-devant d'un prochain cycle. » (Exposé n°20 §21 « Le Jugement Dernier » Message du Graal – Grande Édition –  Abdruschin)

 

Nous pouvons représenter ce cycle de la matière ainsi :

 

Abdruschin apporte une description détaillée de ce cycle :

 

« La matière tout entière est suspendue comme une immense couronne à la partie la plus basse de la Création; elle se meut en un cercle gigantesque, dont la révolution englobe de nombreux millions d’années. Au cours de l’événement de la grande Création, tout tourne non seulement autour de soi-même, mais le tout se meut encore lui-même sans pouvoir s’arrêter dans un énorme parcours circulaire. De même que ce grand périple résulta du premier assemblage des éléments jusqu’à l’achèvement actuel, de même se poursuit-il encore actuellement de la même manière, inébranlablement, jusqu’au retour à la décomposition pour entrer et s’accomplir dans la matière originelle. Le cycle poursuit alors imperturbablement sa course avec cette matière originelle et, dans le nouvel assemblage qui en résulte, se forment de nouvelles Parties cosmiques qui portent en elles des forces inutilisées et vierges.

 

Tel est le grand processus de devenir, se répétant éternellement, dans le plus petit comme dans le plus grand ; Et au-dessus de ce parcours circulaire, se tient solide la première création pure spirituelle, celle-ci n’est pas soumise à la décomposition contrairement à la matière. » (Exposé n°63 §13-14 « Je suis la résurrection et la Vie, nul ne vient au Père que par moi » – Message du Graal – Grande Édition - Abdruschin)

 

« Pour ce cycle de la Création, on peut se représenter un entonnoir géant, ou une cavité géante, de genre fin-matériel, à partir duquel, en un flot intarissable, jaillit constamment la semence originelle, également fin-matérielle, laquelle, en des mouvements giratoires, tend vers une nouvelle liaison et une nouvelle évolution » (Exposé n°20 §22 « Le Jugement Dernier » – Message du Graal – Grande Édition – Abdruschin).

 

Nous pouvons nous arrêter sur cette description de l’entonnoir, en le positionnant sur notre schéma :

 

Le cycle éternel de la matière peut être représenté par le A et le O, l'Alpha et l'Oméga, le début et la fin de toutes choses, mais également par le serpent qui se mord la queue.

 

À ce sujet, Abdruschin précise : « Le A et le cercle du Serpent signifient que l’étude de Abdruschin cherche à explorer l’infini, ou que ses exposés s’occupent des processus qui se déroulent dans l’infini » (Le serpent qui se mord la queue était le signe des Éditions « der Ruf » - Signe de l’Édition - Feuilles du Graal, série II, cahier 3, 4 et 5 par Abdruschin)

 

Représentons maintenant notre Partie cosmique Éphèse par rapport à l’entonnoir de la décomposition :

 

Éphèse, et donc la Terre, se trouve actuellement à la moitié de son cycle, à l’opposé de l’entonnoir de la décomposition. Elle se tient au niveau du « tournant cosmique », ce qui signifie qu’elle est arrivée à la maturation et doit désormais apporter ses fruits qui, soit peuvent être utilisés pour l’ennoblissement de la Création, soit doivent passer par l’entonnoir de la décomposition s’ils sont inutilisables.

 

Le tournant cosmique est également synonyme de Jugement dernier.

 

Dans le terme de Jugement dernier, il faut entendre le jugement le plus jeune ou le plus récent, dans le cycle de la matière, car le jugement se produit pour chaque Partie cosmique, les unes après les autres. À notre époque, c’est Éphèse qui est jugée. C’est donc le jugement le plus récent.

 

Le jugement est réalisé à la moitié du parcours de la vie de la Partie cosmique.

 

Nous pouvons prendre l’exemple terrestre et annuel de la vie d’une pomme.

 

Au début de sa vie, au printemps, nous avons la floraison qui apporte la fructification. Six mois passent par tous les temps. La pomme est mûre. Elle tombe de l’arbre. C’est son jugement. Si elle est saine, alors elle pourra apporter toutes ses qualités nutritives pour nourrir par exemple un corps humain et donc par là même apporter un bénéfice au spirituel, ou elle pourra également ensemencer le sol pour devenir plus tard un arbre. Si elle est inutilisable car non mûre, abîmée voire pourrie, elle devra passer lentement par le processus de décomposition, qui durera aussi longtemps que la maturation soit six longs mois, avant qu’un autre cycle ne recommence l’année suivante.

 

Le cycle de la pomme sur une année est à l’image du cycle de la matière sur plusieurs milliards d’années. Il faudra la moitié du parcours pour la maturation et l’autre moitié pour la décomposition, si la pomme ou la Partie cosmique n’a pu être utilisée et élevée entre temps lors du jugement.

 

Cela nous renvoie au grand danger contre lequel le Message met en garde l’esprit humain de la Terre : si ce dernier est lié à la matière et se trouve inutilisable lors du Jugement dernier, il sera rejeté et partira également dans le processus de la décomposition de la matière, qui durera des millions d’années. Les souffrances de cet esprit pourront durer des milliers, voire des millions d’années avant qu’il ne redevienne inconscient au stade de semence originelle à l’issue de l’entonnoir, pour initier un autre cycle en tant que germe d’esprit inconscient. On ne saurait donc trop prendre au sérieux l’urgence absolue de nous élever, d’élever notre entourage et toute notre Partie cosmique afin de ne pas devoir vivre ce funeste avenir.

 

Peut-on maintenant situer la pénétration du spirituel au sein de la matière dans notre Partie cosmique ?

 

Abdruschin précise qu’« il ne peut se produire une liaison flamboyante qu’à un endroit bien déterminé au cours de la rotation complète de la matière; c’est une fécondation spirituelle de la matière ardente qui, préparée par l’activité de l’essentialité, s’élève à la rencontre du spirituel. » (Exposé n°82 §8 « Dieux - Olympe - Walhalla » – Message du Graal – Grande Édition – Abdruschin)

 

Sur l’échelle du temps, les germes d’esprits ont pu ensemencer Éphèse lorsque celle-ci était prête à les recevoir grâce aux animaux les plus évolués, soit environ à la moitié de son cycle.

 

Émettons en effet l’hypothèse que le « Big Bang » des scientifiques, il y a quelques 13,8 milliards d’années, soit la naissance de notre Partie cosmique Éphèse. La Terre s’est ensuite formée suite à de grands bouleversements et transformations dans l’Univers et les premières traces de vie seraient apparues sur Terre, il y a environ trois milliards d'années.

 

Les premiers germes d’esprits s’incarnèrent sur Terre grâce aux animaux les plus évolués, il y a à peu près trois millions d’années.

 

À l’échelle de l’évolution d’Éphèse, l’être humain est donc apparu juste un peu avant le tournant cosmique, soit à la moitié du cycle.

 

En effet, cela correspond à 0.0002% de temps juste avant le tournant. Autant dire que l’être humain est apparu exactement à la moitié du cycle d’Éphèse !

 

Or nous pouvons ici apporter une similitude remarquable avec les naissances humaines terrestres. Lorsque le corps en formation du bébé est prêt pour accueillir l’esprit en attente, celui-ci s’incarne alors, d’où les premiers tressaillements du corps. Or cela se produit à la moitié de la grossesse.

 

En effet, Abdruschin indique dans le Message qu’« une petite reproduction, une répétition de cet immense événement cosmique, se retrouve par exemple plus tard dans la naissance terrestre de l’âme humaine. De même une âme humaine ne peut pénétrer dans le corps de l’enfant en devenir dans le corps de la mère que lorsque ce corps a atteint une maturité tout à fait déterminée. Pas plus tôt. Seul l’indispensable état de maturité donne à l’âme un chemin de pénétration qui soit libre. Ce moment se trouve au milieu d’une grossesse. C’est ainsi que, dans le grand événement cosmique, l’époque d’évolution la plus élevée du corps animal tombe de même au milieu, donc à la moitié du parcours circulaire de toute matière ! » (Exposé n°81 §57 « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » - Message du Graal – Grande Édition - Abdruschin)

 

 

 

Venons-en pour finir au sujet ayant donné le titre de ce chapitre : « La Lumière se trouve à l’Est… ».

 

Cette affirmation vient de la réponse donnée par Abdruschin à la question : « Où se trouvent les ténèbres ? » (l’Appel- cahier 10-11-12)

 

« Terrestrement considéré, donc selon le point de vue de la Terre dans l’Univers, le centre de gravité des ténèbres se trouve à l’Ouest. Vers l’Est se trouve le point culminant de l’Univers entier, en direction de la Création Primordiale Spirituelle, donc vers le lumineux Royaume, et le point le plus haut de celui-ci : le Château fort du Graal.

 

À l’Est le plus élevé se trouve donc le point d’origine de la Création, le sommet de tout le Spirituel. Par conséquent, la Loi de la Pesanteur agit aussi, dans l’Univers, considéré à partir de la position actuelle de la Terre, à grands traits, d’Est en Ouest. L’Ouest est donc le plus inférieur, où le lourd, le dense, et donc le ténébreux, doivent sombrer ».

 

Nul n’est besoin d’expliquer cette affirmation avec de longs discours ou de grandes théories. Sur la base de nos travaux, il suffit d’apporter une simple image pour avoir une réponse claire devant les yeux :

 

La Lumière se trouve actuellement à l’Est de la Terre. Et le ténébreux, dans le sens opposé, à l’Ouest !

 

Cette affirmation d’Abdruschin donna pour maints chercheurs de multiples tracas car la notion était difficile à concevoir. En effet, sur notre Terre qui est sphérique, il y a toujours quelqu’un à l’Est de quelqu’un d’autre. De plus, la Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil. Celui-ci tourne également dans la galaxie, qui tourne à son tour dans la Partie Cosmique. Il peut ainsi être difficile de concevoir cette notion d’Est et d’Ouest, avec tous ces mouvements.

 

Or il y a un mouvement fondamental et capital, le premier et le plus grand de tous, et qu’il ne fallait pas oublier, c’est celui de la matière sur son anneau le plus extérieur de la Création !

 

Et par rapport à ce mouvement, Abdruschin répond donc simplement à la question, en se plaçant selon notre point de vue et à partir de la position actuelle de la Terre dans l’Univers !

 

Or sur notre schéma, et selon notre point de vue, la Terre se trouve aujourd’hui effectivement à l’Ouest de la Création !

 

Sur notre « carte géographique » de la Création, en considérant les quatre points cardinaux Est, Ouest, Nord et Sud, comme on le ferait en regardant une carte terrestre, le Pur-spirituel, le centre de la Création, la Croix du Saint Graal, et donc la Lumière se trouvent bien à l’Est de la Terre.

 

N’oublions pas que nous retrouvons dans la Croix du Saint Graal les quatre points cardinaux. Nous avions notamment abordé le sujet lorsque nous avions découvert la Croix inscrite sur la Terre selon les quatre axes cardinaux (livre « La Vérité en Images » - 2009).

 

Pour finir, cela n’est pas sans signification que la Terre tourne de telle façon que le Soleil, notre lumière physique, se lève à l’Est pour chaque humain de la Terre.

 

Ainsi, lors du lever du Soleil, en nous tournant physiquement vers l'Est, nous nous dirigeons symboliquement vers le centre de la Création, le Pur-spirituel et le Saint Graal et nous pouvons ainsi spirituellement nous relier à la Lumière…