Nous avons précédemment émis l’hypothèse que notre réalité ne se déploierait qu’en deux dimensions principales.
Nous abordons sans transition le sujet de ce chapitre :
Les deux dimensions principales de la Création sont… l’espace et le temps !
On peut dire qu’il existe :
- Une dimension d’espace, d’une part ;
- Une dimension de temps, d’autre part, celle-ci étant une dimension d’espace particulière.
Selon ce postulat très simplificateur, elles constituent ensemble notre espace-temps.
Ce n’est pourtant pas ce que dit actuellement la majorité des scientifiques. Ceux-ci considèrent que l’espace-temps est composé d’au moins trois dimensions d’espace et d’une dimension de temps, soit quatre dimensions.
Il y a aussi des scientifiques qui postulent, dans le cadre de la théorie des cordes, qu’il y a 10 dimensions, sinon plus… Cela ne serait juste qu’une question d’échelle : plus nous regardons de « près », dans le microscopique, plus il y aurait de dimensions, indétectables à grandes échelles, plus nous regardons de « loin » et moins il y aurait de dimensions, pour n’en avoir finalement que deux dans le macrocosme de la Création. Des physiciens sont d’ailleurs persuadés que nous vivons dans un « hologramme géant » et que ce qui apparaît comme un univers à 3 dimensions d’espace a en fait seulement deux dimensions !
Pour aller à l’essentiel de ce qui est communément admis, et pour seulement ceux qui en sont intéressés, nous apportons ici la définition donnée sur Wikipédia :
« En physique, l'espace-temps est une représentation mathématique de l'espace et du temps comme deux notions inséparables et s'influençant l'une l'autre.
Le « continuum espace-temps » comporte quatre dimensions : trois dimensions pour l'espace, « x », « y », et « z », et une pour le temps, « t ». Afin de pouvoir les manipuler plus aisément, on s'arrange pour que ces quatre grandeurs soient homogènes à une distance en multipliant « t » par la constante « c » (célérité de la lumière dans le vide, d’environ 300 mille kilomètres par seconde).
« Un événement se positionne dans le temps et l'espace par ses coordonnées « ct », « x », « y », « z », qui dépendent toutes du référentiel. »
« Le rapport entre les mesures d'espace et de temps donné par la constante universelle c permet de décrire une distance d en matière de temps : d = ct avec t le temps nécessaire à la lumière pour parcourir d. Le Soleil est à 150 millions de kilomètres c'est-à-dire à 8 minutes-lumière de la Terre. En disant « minutes-lumière », on parle d'une mesure de temps multipliée par c, et on obtient une mesure de distance, dans ce cas-ci des kilomètres. Autrement dit, le facteur c sert à convertir des unités de temps en unités de distance. Kilomètres et minutes-lumière sont donc deux unités de mesure de distance. Ce qui unifie espace et temps dans une même équation. »
« En ce sens on pourrait dire que le temps, c'est de l'espace ! »
Ces éléments appellent plusieurs réflexions.
Les scientifiques se limitent à la vitesse de notre lumière physique, nommée c, c’est-à-dire celle que nous observons dans notre univers, comme la lumière de notre Soleil ou des milliards d’étoiles. D’après eux, rien ne pourrait aller plus vite que cette lumière…
Or il est évident que, pour comprendre la Création entière, nous ne devons pas nous limiter à cette constante physique (c ≈ 300 000 km/s) car celle-ci ne concerne que la lumière de notre matière grossière.
Il y a dans la Création des vitesses de Lumières bien plus rapides que celle de la « petite » lumière de notre univers observable.
A quelle vitesse se propage la Lumière divine ? A seulement trois-cent-mille kilomètres par seconde ?
Nous ressentons bien que celle-ci se propage à une vitesse infiniment bien plus grande, si nous pouvons encore parler de « vitesse » pour la propagation de la Lumière divine.
Lorsque, pour la Fête de la Force le 30 mai, le portail s’ouvre et la Colombe apparaît à midi, toutes les parties de la Création sont simultanément irradiées de la Lumière divine : la propagation de la Lumière est instantanée.
A quelle vitesse se propagent également les irradiations de la force spirituelle des Créés primordiaux, pour atteindre les anneaux les plus extérieurs de la Création ? Cette vitesse est encore infiniment plus grande que celle de la lumière de notre matière.
Pour revenir à notre définition de l’espace-temps, apportons une parole d’Abdruschin sur le sujet :
« Dans la Création, il n’est rien qui soit hors du temps et de l’espace. Déjà la notion du mot Création contredit pareille interprétation; car ce qui est créé constitue une œuvre, et toute œuvre a une limite. Mais ce qui a une limite n’est pas en dehors de l’espace. Et ce qui n’est pas en dehors de l’espace ne peut pas non plus être en dehors du temps. » (Exposé n°85 §1 « Et mille ans sont comme un jour !» – Message du Graal – Grande Édition – Abdruschin)
Reprenons notre schéma et identifions maintenant les deux dimensions d’espace et de temps dans la Création.
La dimension d’espace est donnée par la succession des anneaux de la Création !
Par exemple, dans l’espace, le parcours de l’être humain se situe principalement entre le 18ème anneau (son origine spirituel, le Paradis) et le 36ème anneau (la matière).
A quelques rares exceptions près, l’être humain d’évolution parcourt la Création entre ces deux anneaux, selon sa propre vitesse et sa propre volonté. Il n’a pas d’autres choix.
Cette possibilité de parcours est donnée par la première dimension d’espace de la Création. Et cette dimension est essentiellement régie par la Loi de la pesanteur, qui détermine le positionnement de tout être entre le centre et la limite extérieure de la Création !
La seconde dimension d’espace est liée au cycle de la Création, et plus particulièrement de la matière. C’est la dimension d’espace correspondant au temps !
Il est ainsi possible de localiser quelque chose en fonction de son avancée dans le cycle. Nous avions déjà abordé le sujet lorsque nous avions placé les sept parties cosmiques spiritualisées dans le cycle. Éphèse se situe par exemple au niveau du tournant cosmique, à « l’Ouest » de la Création (voir chapitre « le cycle éternel de la matière II »)
Le cycle de la matière, lié au temps : semence, maturation, récolte et décomposition, peut donc être transformé naturellement en une dimension d’espace sur le schéma de la Création.
Si nous reprenons notre schéma, nous pouvons donc précisément localiser quelque chose selon :
- son degré de pesanteur, qui donne la première dimension d’espace ;
- sa position dans le cycle naturel de la Création, lié au temps, qui donne la seconde dimension d’espace.
Par exemple, un esprit humain de la Terre peut être représenté par ses deux coordonnées suivantes : Espace = 36, Temps = 12.
Esprit humain de la Terre : Espace = 36, Temps = 12
L’entonnoir de la décomposition est localisé comme suit : Espace = 36, Temps = 24
Entonnoir : Espace = 36, Temps = 24
Si nous comprenons aisément les coordonnées d’espace, qui ont une gradation de 0 à 36, liées au signal périodique composé de 36 anneaux de la Création, il est nécessaire d’expliquer les coordonnées du temps.
Nous pensons que le temps possède une gradation de 0 à 24 degrés dans la Création. Ceci découle de la Croix du Saint Graal qui, dans sa triple manifestation, contient 24 degrés dans son cycle autour du centre, dans une alternance entre signal masculin et signal féminin.
Nous avions abordé le sujet dans le chapitre « les anneaux de la création II », en faisant remarquer que non seulement nous observons l’alternance entre le masculin et le féminin pour les anneaux, mais également pour tous les axes passant par le centre de la Croix.
Ceci correspondrait au maillage alternatif de la Création ou au réseau de radiations dans la Création.
Autrement dit, et cela est nouveau dans le savoir, les douze Parties cosmiques contiennent chacune deux subdivisions dépendantes du temps : une partie à dominance active et une partie à dominance passive. Il y aurait donc entre les Parties cosmiques, une transition passive ou négative, tout comme cette transition existe pour les anneaux. Cette transition doit être nécessaire, formant une sorte de frontière entre deux parties cosmiques successives. Nous reviendrons sur le sujet un peu plus tard.
Le cycle de la matière, entre semence, floraison, maturation et décomposition contiendrait donc 12 x 2 = 24 subdivisions.
A l’échelle terrestre, nous avons une analogie parlante avec notre cycle annuel comprenant douze mois, du fait que les hommes ont observé, depuis la nuit des temps, l’existence de douze cycles lunaires dans une année. Or un cycle lunaire contient deux périodes particulières qui s’alternent : la pleine lune (phase active) et la nouvelle lune (phase passive), soit 24 phases lunaires dans une année !
Il semble donc que le maillage de la Création soit construit en utilisant les facteurs de 2, 3, 4, 12, 24 et 36 et que tout serait localisable dans la Création selon les deux paramètres principaux suivants :
- 36 degrés d’espace,
- 24 degrés de temps.
La dimension d’espace s’exprime suivant une progression de 0 à 36, alors que la dimension du temps s’exprime suivant une progression angulaire, que l’on peut exprimer en degrés, de 0 à 24°.
La Terre a ainsi pour coordonnées actuelles dans la Création : Espace = 36, Temps = 12, autrement écrit : Coordonnées Terre = [36,12].
Nous serions donc précisément à la douzième heure (sur 24), si nous faisons une analogie avec notre journée terrestre de 24 heures.
Ce n’est certainement pas sans raison qu’Abdruschin nous l’indique dans son Message :
« Nettement perceptibles sur Terre, les coups de l'horloge cosmique sonnent à présent la douzième heure d'un bout à l'autre de l'univers ! » (Exposé n°22 §1 « Paresse de l’esprit » – Résonances I du Message du Graal – Abdruschin)
La douzième heure est bien l’heure qui sonne le tournant cosmique !
Dans ce chapitre, nous avons abordé la possibilité de localiser une chose ou un être en fonction de ses deux coordonnées polaires.
« Les coordonnées polaires sont, en mathématiques, un système de coordonnées à deux dimensions, dans lequel chaque point du plan est entièrement déterminé par un angle et une distance. » (Source Wikipédia)
En coordonnées polaires, la position du point M est définie par la distance r et l'angle θ.
Sans rentrer dans le détail, nous aurions pu utiliser les coordonnées cartésiennes pour localiser quelque chose dans la Création.
En coordonnées cartésiennes planaires, très utilisées, la position du point M est donnée par les distances XM (abscisse à l'origine) et YM (ordonnée à l'origine).
Cependant, ce système n’est pas adapté pour exprimer la notion de cycle rotatif autour d’un centre.
« Le système polaire est en effet particulièrement utile dans les situations où la relation entre deux points est plus facile à exprimer en termes d’angle et de distance » (Wikipédia).
Pour la Création, il nous semble donc beaucoup plus juste d’utiliser les coordonnées polaires, car ces coordonnées sont naturelles.
Par exemple, les abeilles butineuses les utilisent naturellement, avec leur danse singulière pour indiquer où se situe une source de pollen et de nectar !
Le schéma ci-dessus représente ce mode de communication si particulier qui paraît presque incroyable :
Une fois arrivée à la ruche, l'abeille butineuse découvreuse d’une source de pollen ou nectar décrit une danse : une courte ligne droite, puis un demi-cercle, pour revenir à son point de départ, elle parcourt à nouveau le diamètre, effectue un nouveau demi-cercle, de l'autre côté, et recommence. Pendant les trajets en ligne droite, l’abeille frétille rapidement. En suivant la danseuse, les autres abeilles obtiennent des informations sur la direction de la ressource et sa distance par rapport à la colonie !
La danse frétillante est d'autant plus rapide que la source de nourriture est proche et l'angle formé entre la verticale et l'axe de la danse rectiligne est le même que celui formé entre la direction du soleil et celle de la nourriture.
Les abeilles donnent par cette danse les deux coordonnées polaires nécessaires, à partir de leur ruche (distance à la ruche et angle par rapport au soleil), pour s’orienter vers leur source de nourriture, de la même façon que nous pouvons nous orienter dans la Création avec les deux coordonnées polaires fondamentales (espace-temps ou distance-angle) !
Mais ce n’est pas tout : nous sommes convaincus que les abeilles montrent avec leur « danse » universelle effectuée depuis des millions d’années sur Terre, le même langage que les êtres essentiels, petits et grands, exécutent dans la Création.
A l’instar des abeilles, ceux-ci dansent également, pour montrer les directions à suivre et diriger la grande œuvre de la Création, depuis son origine.
Leurs danses doivent planer dans l’inconscient collectif car les elfes, gnomes, ondines, etc… sont très souvent représentés en train de danser !
Cette danse est une expression naturelle de la joie, joie qui résulte elle-même du fait de suivre le bon chemin dans l’observance des Lois divines.
Et telles des abeilles qui élaborent cire et miel et construisent leurs alvéoles hexagonales, les êtres essentiels, main dans la main, œuvrent, dansent, tissent et construisent les fils de la Création, dans un joyeux labeur, autour de la Croix…